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lundi 9 octobre 2006

Paris 8: Un bien commun

La prochaine présidence aura pour tâche de réussir un exercice difficile : tout en poursuivant la modernisation de notre université, il s'agira d'exercer un droit d'inventaire, notamment sur la question cruciale de la direction démocratique de l'Université Paris 8, et d'opérer le tournant nécessaire du renouveau. Sans qu’il y ait besoin de dramatiser l'état actuel de l'université, la conjonction de plusieurs éléments avérés et à venir crée une situation nouvelle qui, si l’on ne maintient pas un équilibre ferme entre professionnalisation et recherche dans nos disciplines fondamentales, conduira à terme à une transformation de l'Université Paris 8 en une sorte de collège universitaire supérieur par un affaiblissement progressif du cursus LMD. Il s’agit donc d’afficher pour Paris 8 un projet qui réponde aux nouvelles exigences de notre époque tout en réaffirmant notre attachement à un enseignement universitaire où la formation se nourrit de la recherche et où la recherche est ancrée dans la formation, y compris dans ses composantes professionnalisantes. Pour cela, il est nécessaire de tenir compte de la situation existante, c'est-à-dire du contexte général au sein duquel notre université doit élaborer maintenant la politique de son avenir.

Un contexte nouveau

Le contexte général – territorial, national et européen - conditionne la mutation du système universitaire français au carrefour de quatre axes fondamentaux :

  • 1- l'intégration à l'espace universitaire européen et aux échanges internationaux dans le cadre des formations LMD et de la recherche ;
  • 2 - la contrainte légale d'une refonte de la gestion et des indicateurs des établissements universitaires dans le cadre de la LOLF (Loi organique sur les lois de finances) ;
  • 3 - les dynamiques de partenariat entre établissements d'enseignement et de recherche dans le cadre des PRES (Pôles de recherche et d'enseignement supérieur) ;
  • 4 - l'ancrage des universités dans leur environnement professionnel et culturel, en partenariat avec les collectivités territoriales (commune, communauté d'agglomération, département, région).

C’est en référence à ces quatre données que l'UP 8 doit bâtir maintenant sa politique pour préserver l'avenir.

Pour élaborer une telle politique, il est capital de partir de la spécificité de notre université mais également de nos publics étudiants, de leurs attentes et de leurs perspectives d'avenir. Je considère en effet que les quatre données ci-dessus ne doivent pas constituer un cadre mécanique qui devrait s'appliquer de façon technocratique aux réalités humaines. Pour que ces données soient une chance à saisir et non un destin à subir, notre politique doit chercher à adapter le contexte territorial, national et européen aux réalités de notre communauté universitaire particulière. Non l'inverse.

Nous ne pouvons pas non plus dire : "le LMD, le PRES, la LOLF, etc., nous n'en voulons pas". Ce serait suicidaire. Donner une chance nouvelle à nos étudiants consiste à faire jouer ces nouveaux éléments à notre avantage. Si nous les rejetions avec autant d'aveuglement que certains veulent les appliquer, nous ne serions pas à la hauteur de nos responsabilités d'enseignants, de chercheurs et d'administratrifs. Car nous avons, chacun pour notre part, une responsabilité devant les milliers d'étudiants qui, chaque année, viennent à Paris 8 chercher plus que ce qu'on trouve ailleurs. Nous ne devons pas leur offrir moins.

Identité de Paris 8

La particularité de Paris 8 - son identité même - tient à sa vocation internationale, à ses innovations pédagogiques et scientifiques qui ont fait la nouveauté et la renommée de ce qu'était l'UP8 à sa fondation, le "Centre universitaire expérimental de Vincennes". Nous devons préserver l'esprit de cet héritage, tout en le renouvelant dans un contexte historique et culturel qui n'est plus celui d'il y aura bientôt quarante ans. Si nos étudiants, aujourd'hui, ont des exigences nouvelles, nombre d’entre eux veulent néanmoins retrouver ce qui, pour eux, est l'esprit de "Vincennes" : l'égalité des chances sans discrimination, qu’elle soit sociale ou ethnique, l'ouverture de l'université et son cosmopolitisme, l'accès offert aux salariés et aux non-bacheliers, la "critique de la critique", cette capacité de remise en question des doxa intellectuelles, enfin, le refus pédagogique de la distinction TD et cours magistraux ; cinq principes essentiels que la nouvelle présidence devra défendre et développer en renforçant fermement le lien systématique entre enseignement et recherche, ce pilier fondateur de Paris 8. En effet, la qualité reconnue au niveau national et international de nos laboratoires de recherche est la meilleure garantie que nous pouvons offrir à nos étudiants quant à la qualité de leur formation et des diplômes qu'ils obtiennent. C’est seulement sous cette condition que nous amènerons nos étudiants à la réussite en leur donnant réellement les moyens de leur insertion professionnelle.

Durant ce prochain mandat, nous devrons également faire face à une autre mutation due au changement de génération. Au cours des cinq années à venir, un tiers environ des personnels enseignants, chercheurs et administratifs devra être renouvelé. Cette proportion dépasse considérablement la moyenne nationale. Un tel changement de génération crée une responsabilité particulière, dans le cadre très spécifique de notre communauté universitaire, responsabilité que le nouveau président devra constamment prendre en charge. Si je suis élu, je m'efforcerai, avec l'ensemble de nos instances, de mener à bien ce passage qui consiste à préserver l'esprit de "Vincennes" en tenant compte à la fois des nouveaux besoins de nos publics étudiants et des attentes légitimes des personnels enseignant et IATOSS.

Démocratie

La direction de l’université, dont le président est en charge, renvoie à la fois à des orientations et à une autorité. Il ne doit pas s’agir d’une gestion de type technique pour ne pas dire technocratique : pure et simple mise en place d’un organigramme et de critères de « bonne gestion » appliqués indifféremment à l’entreprise ou à l’université, dans lequel hommes et choses sont rendus équivalents au regard du « résultat ». Cette perspective gestionnaire ne saurait en aucun cas convenir à une communauté démocratique d’enseignement et de recherche telle que la nôtre qui élabore ses propres critères conformément à ses choix politiques. C’est pourquoi le projet de gouvernance « Paris 8 – 2008 » fera l’objet d’un moratoire et sera soumis aux conseils qui auront à mettre en œuvre un projet de gestion selon l’esprit du service public, conformément aux règles des finances publiques. Prévu et financé dans le cadre du Contrat d’établissement, un tel schéma de gestion sera mis au service d’une politique du bien commun de Paris 8.

Contrôle

L’action personnelle du président – représentation, coordination, décision –, qui définit les orientations de la politique de l’établissement, doit être commandée par le principe du contrôle démocratique : pas de direction « personnelle ». L’activité du président doit être contrôlée par les instances élues, les trois conseils, chacun d’eux ayant ses propres prérogatives. Aucune décision majeure engageant l’université ne doit être prise sans consultation et avis des trois conseils, puis décision du CA.

Débat

La démocratie universitaire implique que tous participent au débat relatif au bien commun ; mais c’est la responsabilité propre de chaque conseiller, au sein de son conseil, de débattre en connaissance de cause des affaires communes. Quant à l’assemblée des trois conseils, elle est le « parlement » de l’université. Si je suis élu, je rendrai compte de mon action à l’assemblée que je réunirai au moins une fois par an.

Présence

Le président doit être présent sur le site de l’université chaque fois que ses engagements à l’extérieur le lui permettent. La direction de l’université ne consistant pas uniquement à promouvoir le bien commun à l’intérieur de celle-ci, mais à garantir sa participation efficace au réseau des universités en prenant part aux débats de la CPU, je m’engage à y représenter Paris 8. Les conseils, chacun selon ses prérogatives, seront tenus informés des travaux de la CPU et de la participation de Paris 8 à ceux-ci.

Suivi

Conformément aux statuts de l’UP8 (cf. §8) le bureau de l’université alimentera la réflexion et l’information du président. Indépendamment des consultations régulières que le président fera des responsables des composantes et des services, le bureau entendra régulièrement les responsables ainsi que les chargés de mission afin de s’informer de l’évolution des actions engagées. Le bureau se réunira deux fois par mois.

Consultation

Si je suis élu, la consultation régulière des parties prenantes de la communauté universitaire sera une modalité essentielle de ma présidence, sans quoi la notion d’un bien commun de tous serait privée de signification. Il s’agira de recevoir et de visiter régulièrement les acteurs de l’UP8 : étudiants, IATOSS, enseignants-chercheurs dans le but d’évaluer les situations, les besoins et les problèmes. En particulier, le lien constant doit être établi, soit par le biais de réunions systématiques, soit de manière plus individuelle entre les formations et UFR, d’une part, et la présidence, d’autre part. Consultation et concertation ne sont toutefois pas contraires à la responsabilité présidentielle : si je suis élu, j’assumerai les décisions que j’aurai prises.

Vie de l'UP8

De manière générale, la vie à l’université ne saurait être agréable, en particulier pour les personnels IATOSS qui y sont toute la journée, si tous les soins ne sont pas mis à la préservation de l’environnement de travail et, plus largement, d’épanouissement culturel. S’il n’est pas contestable que des tentatives ont été faites ici ou là, un véritable effort est indispensable en ce qui concerne notamment l’entretien et la propreté des locaux, des lieux communs et, généralement, du site dans ce qu’il compte d’espaces verts – si notoirement insuffisants - ou de terrasses. Par nature, l’environnement de travail et de repos est l’espace du bien commun ; il importe donc que celui-ci soit entretenu : sa dégradation serait donc le signe d’une perte de notre identité.

Etudiants

Les étudiants sont au cœur de toute communauté universitaire : leur accueil à l’UP8 doit être grandement amélioré. L’amélioration de la condition étudiante et le respect du principe fondamental d’égalité seront une priorité de la prochaine présidence conformément à ce qu’on désignait plus haut comme l’esprit de « Vincennes ». Je m’engage, en particulier, à ce que l’élection à la vice-présidente étudiante se tienne dans le mois qui suivra la présidentielle. Pour tous les étudiants, l’accompagnement pédagogique dès le L1 permettra d’augmenter leur chance de réussite en combattant efficacement les causes d’échec. Il est urgent d’étoffer, de renforcer et de généraliser l’aide à la réussite des étudiants, en améliorant le suivi pédagogique individualisé, et en mettant en place les actions prévues au contrat d’établissement. Pour nos étudiants en difficulté, un accompagnement social est nécessaire, dont le but est de favoriser la réussite ; celui-ci passe notamment par un renforcement des dispositifs d’exonération et de remboursement des droits de scolarité dans un esprit de transparence. Pour nos étudiants étrangers, avec les instances élues, en particulier le CEVU, et en concertation avec la vice-présidence et le bureau de la vie étudiante, je proposerai la création d’une cellule qui aura pour tâche d’accompagner et d’aider les étudiants étrangers en difficulté. Il sera en particulier urgent de mettre à leur disposition des enseignements de français langue étrangère, première disposition pour combattre l’échec. De même, le fonctionnement de la commission de dérogation sera amélioré en réaffirmant la primauté des critères pédagogiques et en instaurant un suivi des dérogations acceptées. D’autre part, en ce qui concerne l’accueil des étudiants, et indépendamment des projets déjà prévus (Maison de l’étudiant), il sera nécessaire de programmer le financement et la réalisation dans les meilleurs délais d’espaces de repos et de détente (par exemple, le réaménagement du hall d’entrée). De même, les installations sportives dont certains éléments sont déjà prévus et budgétisés doivent être développées et ouvertes. En particulier, la création d’une halle des sports, déjà à l’étude, doit être fortement soutenue.

IATOSS

Parmi l’ensemble des usagers de l’UP8, les personnels administratifs et de service sont ceux qui séjournent le plus longtemps sur le site ; le premier pas dans cette direction sera sans conteste l’indispensable amélioration de l’environnement de travail quotidien. A ce premier impératif s’ajoute celui, également indispensable, de l’amélioration des structures administratives de notre établissement. Dans cette perspective, le rôle des personnels IATOSS et non titulaires est décisif car l’exercice des missions de formation et de recherche de l’université est rendu possible par le lien organique que les personnels administratifs et de service tissent entre enseignants-chercheurs et étudiants. L’urgence d’une politique équitable et cohérente de recrutement et surtout de promotion des IATOSS, aussi bien par souci de justice que d'efficacité est criante. Il est indispensable de mettre en place une vraie politique de promotion des personnels, visant au juste équilibre entre les promotions internes et les recrutements, en cessant de multiplier les situations précaires et en privilégiant une politique de création de postes, en améliorant le mouvement interne, en faisant contrôler par les conseils les créations et les renouvellement de postes sur fonds propres (postes UP8). Il sera donc nécessaire d’engager une concertation approfondie sur les carrières, les promotions et les formations : l'adaptation et la modernisation des structures administratives de notre établissement est à ce prix.

Gestion

La gestion de l’UP8 - administrative, financière, pédagogique et scientifique - doit être rationalisée. Cette nécessaire modernisation doit se faire en concertation, après consultation de l’ensemble de la communauté. En effet, il ne suffit pas d’obtenir le feu vert des instances élues, au premier chef les conseils centraux, pour lancer un projet qui, par définition, au moment de son annonce n’est pas réalisé, pour que la communauté en soit pleinement informée. Il importe au contraire que le développement du projet fasse l’objet d’informations et d’explications régulières et programmées. Dans la mesure où le « quadriennal » et les contraintes légales de la LOLF nous en font obligation, les deux prochaines années (fin du quadriennal en cours) seront consacrées à la définition précise d’un projet de gestion conforme à nos orientations, avec le concours des services et des instances élues. En matière budgétaire, les règles de la comptabilité publique seront, bien entendu, appliquées sans exception ; et la règle propre de l’UP8 sera la transparence en ce qui concerne les options politiques générales. Par ailleurs, je m’engage à rendre publics les éléments du budget de la présidence, notamment les frais de voyage et de représentation de l’université.

Information

Dans un système démocratique, l’information est aussi généralisée que possible. Le développement d’un système commun d’information est donc une obligation démocratique ; c’est aussi une nécessité administrative, pédagogique et scientifique. L’informatique permet le développement d’un tel système au service de la communauté. A l’UP8, les progrès très nets en ce domaine, depuis quelques années, doivent maintenant permettre la mise au point d’un système commun. Ce chantier sera mis à l’étude dès le début de la nouvelle présidence. L’extension du site internet de l’UP8, doit permettre à chaque formation de disposer d’un site propre au sein du site de l’UP8. La généralisation de « allp8 », et l’attribution aux enseignants et aux doctorants d’une adresse « @univ-paris8 » serviront de point de départ. L’ouverture d’un « blog » de la présidence, permettant l’interactivité, comme cela existe en d’autres universités, sera mise à l’étude.

Relations Internationales

Paris 8 a été l’une des premières universités françaises à avoir créé il y a vingt ans un service commun de la coopération et des relations internationales (SERCI). Les échanges internationaux d’enseignants-chercheurs et d’étudiants, dans les cadres européen et non-européen, contribuent à la renommée hors de nos frontières de l’UP8. Nous abordons désormais une nouvelle étape de l’ouverture de l’UP8 en particulier par l’élargissement constant des coopérations européennes et les objectifs d’élaboration de diplômes communs et de compléments aux diplômes. De même les coopérations bilatérales, hors d’Europe, sont en plein développement et l’extension du programme Erasmus aux pays hors UE (cf. Erasmus Mundus) est un exemple des formes de coopération à développer. Aussi, il est important d’appuyer notre action en ce domaine sur une stratégie globale définie dans les instances compétentes, en dehors de considérations individuelles y compris présidentielles, et appliquée par le SERCI. Comme le veut le statut du SERCI, une délégation aux R.I. sera créée qui permettra de faire face à l’élargissement des actions internationales. La délégation des fonctions présidentielles en matière de R.I. permettra en particulier d’opérer une liaison plus étroite et permanente entre le SERCI, le CEVU et le CS. Par ailleurs, la délégation aux R.I. permettra au président de limiter ses déplacements à l’étranger.

Enseignement

Le nombre d’étudiants inscrits à P8 a sensiblement baissé en octobre 2005, suivant en cela un mouvement général. La première démarche que nous devons rapidement engager dès que nous aurons mené à son terme le bilan de cette première année de mise en place du LMD sera d’améliorer la lisibilité de nos parcours et la visibilité de nos diplômes en améliorant efficacement le site internet de l’UP8. La dimension internationale des diplômes doit continuer à se développer, par la multiplication des partenariats internationaux. Les échanges d’étudiants doivent s’accentuer, mais trop souvent les candidats au départ ne vont pas jusqu’à la réalisation de leur projet par manque de soutien financier. Là encore il nous faudra chercher comment nous pouvons mieux les accompagner et concrètement les aider. Le nécessaire renforcement des relations entre le monde professionnel et notre université nous contraint à définir les formes que doit prendre ce rapprochement. Il est clair que la demande fréquente des étudiants d’être bien préparés à leur insertion professionnelle est légitime, il faudra mieux y répondre, tout en maintenant nos objectifs d’une bonne formation universitaire généraliste et éventuellement spécialisée, en tout cas étroitement liée à la recherche. De nouvelles formes pédagogiques de professionnalisation sont donc à inventer. Dans certains secteurs qu’il nous faudra identifier, nous devrons ouvrir à la professionnalisation un nombre suffisant de nos diplômes actuels.

La recherche

La recherche est le fondement de toute formation universitaire, y compris de la formation professionnalisante. La complémentarité entre enseignement et recherche doit donc être renforcée. La qualité de la recherche à Paris 8 est reconnue sur le plan national et international, comme l'a souligné le Comité national d’évaluation. La formation doctorale est aujourd’hui en plein essor : il faut lui permettre de s’organiser le mieux possible, dans l’intérêt des doctorants. L’organisation et le fonctionnement des services d’encadrement de la recherche (Service de la recherche et Coordination des Écoles doctorales) sont un facteur déterminant pour la structuration de la recherche : cet encadrement doit être soutenu et renforcé, notamment en personnel IATOSS. En outre, l’UP8 doit être en mesure de doter ses chercheurs de l’équipement et des moyens multimédias les plus performants. Pour cela, il est indispensable de disposer d'une vraie Maison de la Recherche, destinée à accueillir les colloques et journées d'études mais aussi à offrir aux laboratoires des lieux de travail adaptés à leurs besoins. Un projet de construction d’un bâtiment dédié à la recherche est actuellement en cours de négociation dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région : il sera fermement défendu par la prochaine présidence. Les laboratoires de Paris 8 doivent être encouragés à s'associer avec les grands organismes de recherche, à commencer par le CNRS. Notre université doit aussi poursuivre son association avec Paris 13 et le CNRS dans le cadre de la MSH, tout en s’efforçant de faire évoluer les thématiques. Enfin, il faut souligner l’impérieuse nécessité d’améliorer la visibilité des recherches menées par les différents laboratoires et des projets collectifs organisés par ceux-ci (colloques, publications importantes, projets ANR retenus, etc.) : toute initiative susceptible de mettre en valeur la qualité de notre recherche sera fermement encouragée.